L’ACTU presse toutes les parties à éviter un conflit de travail ferroviaire
OTTAWA – L’Association canadienne du transport urbain (ACTU) exhorte tous les acteurs à prendre des mesures immédiates pour éviter un arrêt de travail dans le secteur ferroviaire, car cela pourrait avoir de graves conséquences sur les agences de transport, les chaînes d’approvisionnement et l’économie du Canada.
Une interruption du réseau ferroviaire entraînerait des retards importants dans le transport des marchandises, une augmentation des coûts pour les entreprises et des perturbations des services de transport collectif qui dépendent de l’infrastructure ferroviaire. Cela inclut la ligne Milton de Metrolinx, affectant 7 500 passagers quotidiens, ainsi que la station GO de Hamilton sur la ligne Lakeshore, impactant 600 passagers par jour. Le West Coast Express de TransLink en Colombie-Britannique, qui dessert plus de 3 000 passagers chaque jour, serait également touché. Dans la région de Montréal, les lignes Candiac, Saint-Jérôme et Vaudreuil/Hudson d’Exo verraient des perturbations affectant plus de 21 000 passagers quotidiennement, avec un potentiel pouvant atteindre 38 000 passagers dès septembre. Globalement, cette interruption pourrait perturber les trajets de 32 000 à 50 000 Canadiens dans les semaines et mois à venir si elle n’est pas résolue.
Ces lignes ferroviaires sont essentielles pour les navetteurs canadiens, et toute perturbation entraînerait des retards généralisés et forcerait de nombreux Canadiens à chercher des alternatives de transport, exerçant une pression sur les agences de transport locales et augmentant la congestion routière.
« Nous sommes à un moment crucial où toutes les parties doivent se réunir pour trouver une solution », a déclaré Marco D’Angelo, président et directeur général de l’ACTU. « Un arrêt des opérations dans le secteur ferroviaire ne perturberait pas seulement le flux des marchandises, mais aurait également un impact profond sur nos réseaux de transport collectif, qui sont le poumon de nos villes. Nous exhortons le gouvernement, les syndicats et les opérateurs ferroviaires à donner la priorité aux besoins des Canadiens et à éviter un conflit de travail qui causerait des dommages considérables. »
En préparation d’un éventuel conflit de travail, les agences de transport explorent des solutions de rechange, telles que l’augmentation des services d’autobus, la coordination avec les services municipaux, et l’avis aux usagers de planifier en fonction des retards et des perturbations. Cependant, ces mesures ne feraient qu’atténuer partiellement les effets d’un arrêt de travail dans le secteur ferroviaire, soulignant l’importance d’éviter un tel résultat.
De nombreuses villes canadiennes dépendent de systèmes de transport intégrés qui incluent le rail pour fonctionner efficacement. Une interruption des services ferroviaires aurait des effets en cascade sur les réseaux de transport collectif, entraînant potentiellement des réductions de service et des retards pouvant affecter des millions de passagers.
« Nos agences de transport sont déjà sous pression », a ajouté D’Angelo. « Un arrêt du travail ferroviaire ne ferait qu’aggraver les défis, rendant plus difficile l’accès des Canadiens aux services dont ils dépendent chaque jour. Il est temps de faire preuve de leadership et de compromis pour éviter une crise qui toucherait tous les coins de notre pays. »
L’ACTU reste déterminée à travailler avec toutes les parties prenantes pour soutenir un réseau de transport durable et résilient qui réponde aux besoins de tous les Canadiens. L’association continuera de suivre de près la situation et de plaider pour les intérêts du secteur du transport collectif et des communautés qu’il dessert.
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Kelly Luke
Coordonnatrice, Communications et Médias numériques
Association canadienne du transport urbain
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