Le très attendu Réseau express métropolitain de Montréal, ou REM, a officiellement ouvert ses portes automatisées au public vendredi en offrent un service gratuit tout au long du week-end. Près de 120 000 voyageurs ont profité d’un trajet pittoresque entre la gare centrale du centre-ville de Montréal et Brossard.

Cette nouvelle ligne de transport représente un changement majeur pour les déplacements quotidiens à Montréal et ses environs. Elle profitera aux usagers du transport collectif, aux cyclistes et aux automobilistes. Avec le REM, les trajets quotidiens seront beaucoup plus rapides et efficaces : un trajet qui prend 40 minutes en voiture est réduit à seulement 18 minutes en utilisant le train léger. Les voyageurs pourront même emmener leurs vélos et leurs animaux de compagnie à bord, dans le cadre d’un projet pilote en cours. Le REM fonctionnera 20 heures par jour, sept jours par semaine. Pendant les heures de pointe, les trains seront disponibles toutes les trois minutes et demie, tandis qu’en dehors de ces heures, ils arriveront toutes les sept minutes. Jusqu’à 30 000 voitures pourraient être retirées des routes chaque jour, une excellente nouvelle face à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le REM devrait réduire les émissions de GES de 100 000 tonnes chaque année, un chiffre époustouflant. Cela améliorera considérablement la qualité de l’air et la qualité de vie quotidienne de tous à Montréal et ses environs.

Outre son efficacité et ses avantages environnementaux, le REM offrira également aux voyageurs un accès Wi-Fi. Les trains sont conçus pour accueillir un grand nombre de voyageurs afin de garantir le confort pendant les périodes de pointe. Si un train atteint sa capacité maximale de 750 passagers, des lumières au-dessus de chaque entrée indiquent aux usagers sur le quai à quoi s’attendre dans le prochain train. Ainsi, les voyageurs peuvent choisir d’attendre le prochain train pour une expérience plus confortable. Il y a également de belles occasions d’admirer la vue panoramique de la ville lorsque le REM passe sur le pont Champlain.

Proposée par CDPQ Infra, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec, la première phase du projet a nécessité huit ans pour être achevée, avec le soutien financier des gouvernements fédéral, provincial et municipal, d’Hydro-Québec, ainsi que de NouvLR, Groupe PM et de divers partenaires en mobilité de la région de Montréal.

L’ouverture de cette première section du REM fait partie d’un projet de 67 km qui, une fois terminé, comptera 26 stations. Le système de train léger s’étendra de Brossard à Deux-Montagnes, avec des lignes se prolongeant jusqu’à l’Anse-À-l’Orme et à l’aéroport Montréal-Trudeau. L’ensemble du projet devrait être achevé d’ici 2027.

C’est excitant de voir toutes les possibilités offertes par le REM. De plus, cela donne un exemple impressionnant de ce à quoi nous pouvons nous attendre si nous étendons les réseaux de transport collectif régionaux dans d’autres villes canadiennes.